mardi 24 février 2009

Résumé de l'article de Suzanne Chartrand

Enseigner la grammaire autrement

Madame Suzanne G. Chartrand nous indique clairement dans son texte qu’une nouvelle réforme a droit d’avoir lieu. Elle propose un nouvel apprentissage de la langue chez les jeunes du secondaire et du primaire par l’entremise d’une approche simplifié mais combien plus rigoureuse. Elle souhaite actualisé la langue.

L’élève d’après mme Chartrand, doit devenir apte à identifier la classe grammaticale d’un mot avant même de pouvoir appliquer ses connaissances des accords, de la syntaxe de la phrase ou bien de repérage d’un sujet lors d’une épreuve écrite. L’élève doit être conditionné à bien connaître les règles générales de la grammaire pour développer des automatismes. Aussi faut-il que l’élève soit en mesure d’orthographier le verbe correctement, pour ce elle précognise la phase d’exercisation à cette fin. Fini les phrases simplistes, on donne plus de temps à l’élève afin qu’il puisse par exemple, accorder chaque verbe correctement dans un texte. Si cette méthode demande beaucoup plus de temps de la part de l’étudiant et de l’élève ; celle-ci aura pour mérite d’être plus efficace selon Suzanne Chartrand. Une approche réflexive de la langue est de mise.

La dictaticienne nous apprend que les élèves découvrent eux-même comment fonctionne la langue lorsqu’il la manipule. Voilà une raison de plus pour accentuer le nombre de lectures devant être faite par les élèves et aussi le nombre d’exercices d’écriture. C’est en forgeant qu’on devient forgeron!
Les élève doivent donc observer le phénomène, formuler leurs hypothèses, vérifier si leurs suppositions sont valables, formuler une règle ou énoncer une régularité de ce qu’ils ont appris puis renforcer cette approche durant la phase d’exercisation.

Il faut aussi utiliser un metalanguage plus simple et cohérent, étant moins polysémique. Il faut que les élèves concentrent leurs efforts sur les mécanisme de la langue, pas sur la signification de «locution verbale» par exemple! Nous devons utiliser davantage de contre-exemples et de propositions piégées pour pousser les élèves à se questionner sur la langue et ainsi blinder leur connaissance du francais. Cette nouvelle façon d’enseigner demande la participation du professeur et surtout des élèves, car l’avenir de la langue repose dans les mains de l’un et des autres.

mardi 17 février 2009

La majuscule

Nous avons comparé la façon de traiter une règle grammaticale donné (l'emploi de la majuscule)dans deux grammaires: La grammaire méthodique du français de Riegel et la grammaire duMutlidictionnaire de la langue française de Marie-Éva De Villers.
La grammaire méthodique du français (Riegel)
-Sujet traité en texte (difficile de trouver la règle qui nous intéresse, même avec l'index).
-Peu d'exemple pour faciliter la compréhension.-Distinction entre majuscule et capitale (imprécise!)
-Rôle syntaxique ou démarcatif de la majuscule (début de phrase, après un point / poésie: début de vers).
-Rôle distinctif (noms de peuples, de pays, etc.)
-Majuscule pour sujets / mots importants.
Le Multidictionnaire de la langue française (Marie-Éva De Villers)
-Présentée sous diverses catégories: pour signaler les noms propres, pour signaler le début d'une phrase, emploi de la minuscule).
-Dans ces catégories, il y a des sous-catégories se définissant comme les règles (exemple: le nom de Dieu, les noms de peuples, etc.)
-Exemples clairs et simples pour bien appuyer les règles.
-On peut parler d'une liste résumant le sujet d'une manière simple à comprendre.
-Facile à consulter, très visuel (aucun long texte ou paragraphe).
En somme, la grammaire de Marie-Éva De Villers est beaucoup plus pratique pour un usage rapide et est appropriée pour tous les publics. Sa lecture est simple et claire. Il y a beaucoup d'exemple. Pour ce qui est de celle de Riegel, il faut s'armer d'un peu plus de patience puisqu'il n'y a pas beaucoup d'exemple et la façon d'expliquer la règle est un peu plus détaillée et poussée, ce qui la rend plus compliquée.
Voici la règle qui régit l'emploi des majuscule en Français:
* Les accents, ainsi que la cédille, se mettent aussi aux majuscules.
1 - Substantifs: Les substantifs désignant des noms propres s'écrivent avec une majuscule, mais les adjectifs correspondants n'en prennent pas : - la France, le peuple français...
2 -Points cardinaux: Les points cardinaux s'écrivent sans majuscule :- la France est à l'ouest de l'Europe...Ils ne prennent une majuscule que pour désigner les pays situés dans leur direction :- passer ses vacances dans le Midi...
3 -Noms de jours, de mois, de saisons:Ils s'écrivent toujours sans majuscule. Les noms de jours prennent un s au pluriel :- en vente les jeudis et samedis... mais : en vente les jeudi et samedi de chaque semaine...
4- Noms de rues :Les noms de rues prennent une majuscule :- la place Blanche, la rue Nationale...Les noms composés s'écrivent avec des traits d'union :- la rue Joliot-Curie...
5- Nom d'Etats, de lieux géographiques:Les noms composant un tout ou une unité administrative (pays, région ou département) s'écrivent avec des majuscules et des traits d'union :- les Etats-Unis, la Grande-Bretagne...- la Haute-Saône, le Lot-et-GaronneDans les désignations géographiques, le nom propre seul prend la majuscule (même s'il s'agit d'un adjectif) :- la mer du Nord, le mont Blanc...mais : le massif du Mont-Blanc.
6- Saint:Devant le nom du personnage qu'il qualifie, le mot saint s'écrit sans majuscule et sans trait d'union :- la 2e croisade fut prêchée par saint Bernard...Ce mot s'écrit avec une majuscule et se joint au nom qui le suit par un trait d'union quand on veut désigner la fête, la localité, la rue qui porte le nom du saint :- la Saint-Jean, la rue Saint-Vincent...
7- Notre-Dame:Notre-Dame, nom de la Sainte Vierge, d'une église qui lui est consacrée, ou d'un lieu, s'écrit avec deux majuscules et un trait d'union. Si pour une église le complément est autre que la désignation du lieu où elle se trouve, on lie les divers éléments par des traits d'union :- Notre-Dame de Paris- Notre-Dame-de-la-Garde, Notre-Dame-de-Lorette...
8- Titres d'ouvrages:Dans les titres simples d'ouvrages, c'est généralement le premier mot autre que l'article qui sert à classer ; pour cette raison il prend une majuscule :- les Rois maudits...Si ce premier mot est un adjectif précédant un nom, les deux prennent une majuscule :- les Verts Pâturages...Si le premier élément du titre est un mot autre qu'un article défini, c'est ce mot qui prend la majuscule :- Autant en emporte le vent...
9- Noms déposés:Les noms déposés prennent une majuscule et la marque du pluriel :- une Durit, des Durits- un Silentbloc, des Silentblocs- du Tergal, des Tergals- du Nylon...

mardi 3 février 2009

La grammaire de Port-Royal (XVIIième siècle)

Les auteurs de la Grammaire générale et raisonnée (de Port-Royal) sont Antoine Arnauld (1612 à 1694) et Claude Lancelot (1615 à 1695). Ils sont tous deux originaires de Paris. Antoine Arnauld était à la base un théologien, philosophe et mathématicien, tandis que Claude Lancelot était davantage un grammairien. Ce dernier, en plus d’être le principal auteur de la Grammaire générale et raisonnée (1667), a écrits d’autres ouvrages sur la langue, notamment Nouvelle méthode pour apprendre la langue latine (1644), et Nouvelle méthode pour apprendre la langue grecque (1655). Antoine Arnauld et Claude Lancelot ont tous les deux participés aux Petites écoles de Port-Royal, un système d’enseignement regroupant l’élite intellectuelle française du XVIIième siècle.

La première partie de la Grammaire générale et raisonnée est consacrée à la phonétique. Les auteurs ont émis une théorie phonétique sur la correspondance des voyelles et des consonnes entre le latin, le grec et l’hébraïque. Ils se sont également attardés à la prosodie (syllabe) et à l’accentuation.

Caractère évolutif de la langue : malgré le fait que le français du XVIIième siècle et le français soient différents, certaines règles grammaticales sont pratiquement les mêmes que dans une grammaire moderne comme la Grammaire méthodique du français de Riegel : participes passés, prépositions, articles, ….

Certaines règles, quant à elles, sont totalement différentes : les cas (vocatif, nominatif, accusatif…), deux classes de nom : noms substantifs et noms adjectifs.

La grammaire de Port-Royal consacre beaucoup d’importance à la philosophie. Les auteurs trouvent plusieurs similaritudes entre la langue en expliquant la théorie des géomètres, le sophisme, la métaphysique, la raison. Ils rattachent les mots aux concepts d’idées, de choses.

Examen de quelques règles :

1- Infinitif : c’est une inflexion au verbe qui ne reçoit point de nombre «ny» de performence. (estre, aimer, …). Quelquefois, l’infinitif retient l’affirmation, comme quand je dis je veux boire, je veux manger.

2- Les auxiliaires : les auxiliaires être et avoir sont communs à toutes les langues. L’auxiliaire être sert à former les passifs. Il y a plusieurs formes irrégulières des auxiliaires du verbe être (je fuis aimé, j’estois aimé) et avoir (j’ay eu, j’auois eu).

mercredi 28 janvier 2009

Tableau des liaisons


Grammaire ouverte



La Grammaire méthodique du français de Riegel décrit la grammaire ouverte comme étant en perpétuelle construction. Des théories nouvelles sur les règles du français actuel, jusqu’aux détails les plus infimes de la langue, la grammaire ouverte se tourne vers des horizons modernes ; elle évolue. On trouve de plus en plus les réponses aux questions les plus complexes concernant la langue mais devant la diversité des problématiques rencontrées, la synthèse des éléments de réponse et la régularité structurale ont du être adopté. Ainsi, cet authenticité facilite l’approche simpliste favorisée par un publique plus large. Il est plus aisé de consulter une note bibliographique nous référant à plusieurs ouvrages spécialisés que de feuilleter un livre pédagogique contenant plus de deux mille pages! Si les grammaire introduisent aujourd’hui des tableaux et des illustrations, ce n’est pas du à un système uniformisant les grammaires, mais c’est plutôt pour le besoin de la cause. De plus en plus, les exemples et les contres-exemples sont utilisés afin d’alléger et de résumer à leur expression la plus simple des théories ou des règles squi pourraient remplir des centaines de pages. Cela dit, la grammaire ouverte semble être la grammaire de notre ère.
Les grammaires existent-elles dans toutes les langues?

Les grammaires sont des outils indispensables de notre siècle qui réussissent non seulement à faciliter la rédaction d’un texte mais aussi à pointer du doigt les erreurs de la langues que nous commettons régulièrement. Les grammaires existent-elles dans toutes les langues? Si la question réfère aux ouvrages concernant l’étude de la langue, je doute fortement que les grammaires existent dans toutes les langues. L’encyclopédie libre en ligne Wikipédia[1] répertorit quelque vingt cinq grammaires étudiants différentes langues telles que l’allemand, l’hébraïque, le chinois ou encore le grec ancien. Il existe bien sur d’autres grammaires. Par contre, je doute que chaque langue, chaque dialecte, possède sa propre grammaire. Je n’ai qu’à penser au peuple Inca, avant l’an 1400. Cette civilisation possédait un language, mais ce sont des archéologues aidés par des experts de la langues qui ont su déchiffrer leur dialecte. Les ouvrages créés ainsi comportent à coup sur, de nombreuses erreurs. Ce qui confirme ce à quoi je crois, les grammaires (outils de références) n’existent pas dans toutes les langues ; elles s’occupent principalement des langues courramment parlées à travers le monde. La grammaire (étude de la langue), quant à elle, existe aussitôt qu’une langue est créée, ellese façonne avec le temps et se transforme par l’intermédiaire des gens qui parlent et écrivent.

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Grammaire